Libérer les émotions de bébé ✨
Libérer les émotions de bébé
Illustration de Ummablog

Aujourd’hui, je veux libérer les émotions de bébé d’amour 👶🏻✨

Depuis que je suis maman, les projections j’en fais des tas. Parmi elles, il y en a une qui retient beaucoup mon attention en ce moment et ça concerne les émotions.

L’un de mes souhaits pour mon enfant est qu’elle puisse ou plutôt qu’elle sache gérer ses émotions et les exprimer librement en toute confiance.

Enfant, je me souviens très bien avoir été une petite fille qui observait plus qu’elle ne s’exprimait. Je faisais aussi souvent la tête. La tête pour tout et rien, contre tout le monde et personne.

Je me dis avec du recul que c’était sans doute une manière de m’exprimer, d’exprimer mon mécontentement, ma déception, ma frustration ou encore mes doutes.

Ça m’a suivie un peu, même beaucoup.

Seuls l’humour et la bouffe pouvaient (et peuvent toujours) me dérider (et ça – par chance pour moi – Monsieur l’a compris tout de suite, une blague + un cookie, trop fort celui-là 🥰).

Puis un jour, avec un peu plus de maturité et de réflexions sur moi-même et les autres, c’est parti (bon ça revient un peu je ne vais pas te mentir 😅 mais c’est tout de même rare).

Parce qu’on est d’accord, faire la gueule est une grosse perte de temps et le temps c’est quoi ? C’est précieux ! (phrase de vieille totalement assumée 💁🏻‍♀️).

Aujourd’hui, c’est plutôt l’inverse, je suis à fond dans la communication et ai horreur (n’ayons pas peur des mots) des non-dits, des tabous et tout le tralala qui te pompent toute ton énergie (en tout cas la mienne, oui ! 🤯).

C’est vrai, il y a autant de gens qui ne savent pas s’exprimer que de gens qui ne savent pas écouter.

Perso, je pense qu’aucune relation ne peut être saine, vraie et profonde si tu n’es pas à l’écoute de l’autre et si tu ne te sens pas libre de dire les choses – ça c’est la base. Après, il faut savoir écouter mais aussi s’exprimer. Eh oui, tu ne vas pas dire de manière brute toutes ces choses horribles qui te viennent à l’esprit sous le coup de la colère par exemple, sans qu’il y ait des conséquences néfastes sur ta relation avec autrui (sinon ça serait facile Basile et t’irais sans doute vivre tout seul dans une île lointaine puisque personne ne voudra plus t’adresser la parole).

Bref, je sens que typiquement là je suis en train de m’égarer dans mes pensées – tu le sens aussi ? 👀

Je disais donc…

Les émotions, tu les ressens naturellement – y a qu’à voir la multitude d’expressions qui passent par le visage et les gestes de bébé.

En revanche, savoir les gérer et les exprimer nécessitent à mon sens un accompagnement dès le plus jeune âge – y a qu’à également voir bébé qui se frustre lorsqu’il ou elle n’arrive pas à se faire comprendre. Je dis bébé mais y a qu’à aussi voir la majorité des adultes (oups, je l’ai dit 🤭 – bon, y compris moi 😑).

La difficulté est alors l’identification et la gestion de ce que l’on ressent.

Vivre ses émotions comme elles viennent est une chose, savoir les identifier et les valider pour mieux les gérer, les exprimer et les vivre en est une autre.

En tant que personne qui gère très mal ses émotions (faut pas s’étonner si tu me vois chialer devant The Voice Kids 🤷🏻‍♀️) ça me tenait d’autant plus à cœur d’apprendre à ma fille le plus tôt possible à reconnaître ses émotions et à savoir les exprimer.

Dans le Kididoc “Mon imagier du corps”que bébé adore, une page est consacrée aux émotions : on peut y voir une enfant qui rie, une autre en colère et un petit garçon qui pleure.

A force de le lire ensemble, on a commencé à imiter les différentes émotions avec bébé qui se tapait des fous rires de l’au-delà – du coup et forcément, papa et maman aussi (Maman, Papa gagas bonjouuuur 🙋🏻‍♀️🙋🏻‍♂️).

 

 

Puis, complètement par hasard en découvrant un Podcast (Le Tourbillon), je suis tombée sur l’histoire d’une maman qui a créé un compagnon des émotions : “Pipouette”.

Si tu ne connais pas et que tu te demandes “c’est qui Pipouette ?” – je t’invite à aller découvrir son univers ici.

En gros, c’est un.e lapin.e qui change de visage au gré de ses émotions ou plutôt de celles de bébé qui va choisir le visage qui correspond à ce qu’il/elle ressent.

Chez nous, on a commencé par les émotions “classiques” de base : la joie, la tristesse, la peur et la colère. Puis petit à petit, on découvre les autres visages / émotions.

En tout et à ce jour, il y a 16 visages qui correspondent donc à 16 émotions :

  • la joie,
  • la tristesse,
  • la peur,
  • la colère,
  • la surprise,
  • le dégoût,
  • la timidité,
  • l’amour,
  • la fierté,
  • la jalousie,
  • le bonheur,
  • la fatigue,
  • le dodo apaisé,
  • le “je ne me sens pas bien”,
  • le “j’ai mal”,
  • le “je suis soulagé.e”.

 

Le concept de Pipouette m’a totalement conquise : en plus d’être ludique et pédagogique, la compo de Pipouette est entièrement clean et ça – tu commences à me connaître – c’est hyper important 🙆🏻‍♀️.

À voir avec le temps si bébé sera convaincue aussi. Pour le moment (à 18 mois et 26 jours pile-poil today), elle aime bien partager un moment avec Pipouette le matin et/ou le soir et faire défiler ses visages, soit en essayant de les coller (sur Pipouette directement), soit en les empilant comme des pancakes 🥰.

 

Bref, on s’amuse à reconnaître les différentes émotions en les imitant beaucoup aussi, ça provoque la curiosité de bébé, ça fait beaucoup rire tout le monde et on crée encore plus de complicité entre nous et ça on adore !

Aujourd’hui on remarque que bébé d’amour commence petit à petit à identifier ses propres émotions en dehors des jeux. Par exemple, lorsqu’elle pleure, elle sait maintenant qu’elle est en train de pleurer et on essaie de comprendre ensemble pourquoi.

 

Ce que je dirais à ma meilleure amie : Apprendre les émotions oui, apprendre les émotions dans le jeu et en s’amusant, oui, oui, OUI !